Les loisirs des ouvriers mineurs.

 

Les compagnies minières développent à partir du XIXe siècle des sociétés de gymnastiques, de tirs mais aussi des sociétés musicales (harmonies, chorales, batteries-fanfares). Bien évidemment, il ne faut pas occulter le côté « paternaliste » du patronat minier dans le financement de ces activités…

 

Les mineurs pratiquent également la colombophilie (nombreux étaient les pigeonniers dans les corons et les cités minières), le javelot, le billon, les jeux de cartes dans les estaminets, le tir à l'arc... Le jardinage a également son importance en fournissant des légumes aux foyers en complément de l'élevage de lapins, volailles, cochons...

 

Au début du XXe siècle se développe le très populaire football. Il y aura plus d’une centaine de joueurs professionnels dont une vingtaine d’internationaux qui sortiront des mines : (Tempowski, Stako, Marmontel, Masnaguetti: Valenciennes), (Lech, Stanis, Sowinski, Fernandez : Lens), (Kopa: Noeux Les Mines). Le bassin minier fut un riche réservoir de joueur pour le football français.