Dans la plaine de Lorraine, à l'ouest du département des Vosges, un gisement de lignite a été exploité dans la région de Contrexéville (commune où cessa définitivement l'exploitation en 1948). L'activité minière dura plus d'un siècle (alternant faillites et reprises) à quelques kilomètres d'un magnifique massif montagneux. Un affleurement avait été découvert en 1820 par le curé de Norroy-sur-Vair et dans la foulée plusieurs petites concessions avaient été établies à partir de 1826. La production de ce bassin est très modeste (moins de 500 000 tonnes de lignite).  A l'échelle géologique, le lignite est un charbon plus récent que l'anthracite et que la houille. Sa formation remonte aux ères secondaire et tertiaire. Il est en général de couleur brun-noirâtre. En 1944, un rapport du bureau de recherches géologiques et géophysiques classa le charbon des Vosges comme "houille triasique". Le Trias est la première période de l'ère Mésozoïque dite "ère secondaire". Il se place après le Carbonifère et le Permien et juste avant le Jurassique.

 

On peut constater sur de nombreux clichés que les mineurs des Vosges utilisaient des lampes à carbure (acétylène) pour s'éclairer (voir le lien ci-dessous).

 

Au début des années 2000, le cercle d'études locales de Contrexéville réalisa un travail de mémoire et d'archéologie exceptionnel sur ce petit bassin. Une cité minière a également été conservée à Gemmelaincourt.

 

http://www.bul-animation-tourisme.fr/patrimoine.htm 

 

 

Des mines de charbon ont également été exploitées dans l’Ouest de notre Pays. Les archives de la région Pays de Loire relatent des problèmes posés par l’extraction du « charbon de terre » dès le XIIIe siècle dans le bassin de la basse-Loire. A cette époque, il est fait mention que les propriétaires exploitent des affleurements de charbon sur leur terrain. L’exploitation se poursuivit ensuite par tranchées puis bien plus tard par le creusement de puits (37 puits sont en exploitation en 1750 en basse-Loire pour un effectif de 123 ouvriers). Restée longtemps artisanale, il faudra attendre le XIXe siècle pour que se développe l’exploitation. Malgré leurs superficies relativement importantes, les différentes concessions minières du massif Armoricain resteront d’importances secondaires en termes de production les veines étant en générale inférieures à 1m. En conséquence, ces mines seront peu mécanisées et ne seront pas nationalisées à l’issue de la seconde guerre mondiale. La production des différents bassins est de 7 millions pour la Basse Loire (Maine-et-Loire et Loire-Atlantique), 5 millions pour le bassin de Laval (Mayenne débordant sur la Sarthe) et de 1 million pour le bassin de Vendée (Loire-Atlantique et les Deux-Sèvres). Ce dernier fut découvert en 1827 par un sabotier qui creusait un puits (d’eau) dans la région de Faymoreau et sera exploité jusqu’en 1958. Le centre minier de Vendée retrace l'épopée charbonnière de ce bassin https//wwwcentreminier-vendee.fr              La toute dernière mine de l'ouest du pays ferma en 1964.

 

Un petit gisement avait également été découvert en 1627 dans le Finistère à Quimper. De nombreuses recherches se déroulèrent et quelques puits furent foncés sans donner de résultats satisfaisants pour envisager une exploitation rentable.

 

Source : http://infoterre.brgm.fr/rapports/79-SGN-437-BPL.pdf

Fosse du bassin de Laval
Fosse du bassin de Laval